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Littérature de science-fiction

Contenu:
SILVERBERG Robert






Les déportés du cambrien
C'étaient des nihilistes, des maoistes, des révolutionnaires de la fin du XXème siècle. Ils ont été arrêtés et déportés - car on ne condamne plus à mort en ces temps magnanimes. Déportés, non pas en Sibérie ou dans quelque ile perdue, mais en un lieu sûr d'où l'on ne revient pas : le passé. Un trés lointain passé : un million d'années avant notre ère. Sur une Terre qui n'est que roc et sable, ils ont cependant survécu, guettés par le désespoir ou la folie. Or voici que le transmetteur temporel leur envoie un nouveau compagnon. Lew Hahn, économiste, du moins le dit-il. Face à ce technocrate souriant et insaisissable, les vieux rebelles pressentent un danger plus redoutable que tous ceux qu'ils affrontent chaque jour.

Critique : bon roman****










L'homme dans le labyrinthe
Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cette édifice de la dimension d'une ville, sinon avec la situation qui l'avait conduit à y chercher refuge. Tous les hommes qui avaient tenté de pénétrer dans le labyrinthe de Lemnos avant Muller étaient morts d'une façon atroce. Tous ceux qui avaient essayé de l'y rejoindre par la suite avaient été massacrés. Aujourd'hui Ned Rawlins vient d'atterrir près du labyrinthe. Il a reçu l'ordre de ramener Muller sur la Terre, sa planète natale qui a besoin de lui. Sa planète qui, neuf ans auparavant, l'avait impitoyablement chassé.

Critique : brillant, prenant, un des meilleurs livres de Silverberg****









Les monades urbaines
En cette année 2381, la Terre ne compte pas moins de 70 milliards d'humains. Leur devise : croissez et multipliez. Dans la plus totale liberté sexuelle. La plus grande confiance aussi, puisque ces hommes et ces femmes connaissent la paix , la sécurité. Le bonheur en un mot. L'utopie est devenue réalité. La réalité des monades urbaines -ces tours de mille étages, que leurs habitants ne quittent jamais, oû une technologie souveraine a su tout programmer, automatiser, maitriser. Et pourtant le grand électronicien Micael rêve en secret. De cet océan, de ces pyramides, de ces paysages colorés qu'un film vieux d'un siècle lui a révélés. Et pourtant Jason, qui n'a de mépris pour les anciens tabous sexuels, découvre en lui une pulsion inconnue, sauvage : la jalousie.

Critique : excellent roman, aux multiples réflexions socio-philosophiques****










L'homme stochastique
Prévoir l'avenir, ce vieux rêve de l'humanité! En cette fin du XXème siècle, la science a fait de si étonnants progrés que la stochastique - l'art de conjoncturer - atteint un extraordinaire degré de sûreté. Et Lew Nichols s'est révélé d'une telle maitrise en matière de prévision qu'il est devenu le trés influent conseiller de Paul Quin, qui sera sans doute président des USA en 2004. Mais voici que surgit de l'ombre Carjaval, l'homme qui sait tout de l'avenir, même l'heure - proche - de sa mort. Il propose à Nichols de lui transmettre son savoir. Pour Nichols, ce serait la toute-puissance et pourtant il hésite. Face à un futur sans alternative, sans libre arbitre, il est saisi de vertige et de terreur.

Critique : trés bon roman, proche des obsessions de P.K.Dick****










Le fils de l'homme
Ce n'est pas un rêve. Un homme s'éveille. Au bout du temps. Dans les siècles des siècles. Il n'est pas mort. Il n'est pas au paradis. Simplement sur Terre. Où tout a changé. Une Terre sans cités, sans robots mais sans déserts. Une terre riche de vie, partout. Une vie si différente avec des rapports si étranges.

Critique : ambitieux mais raté****










Les masques du temps
Nu comme un ver, il surgit soudain du néant, le 25 décembre 1998, à Rome. Au premier qui l'interrogea, il répondit qu'il appelait Vornan 19 et qu'il venait de la Centralité, à mille ans de là. Dans l'avenir. Il connaissait donc le futur. Il devait changer le monde. Il manifestait des pouvoirs aussi surhumains qu'inquiétants. Mais qui se cachait réellement sous les masques du temps ? Un imposteur ou un prophète ? Ou pis encore.

Critique : trés moyen****










L'oreille interne
David Selig est un juif New Yorkais de 40 ans. Il est seul et se considère comme un raté. Il possède pourtant un don sensationnel, celui de lire dans l'esprit des gens. Loin d'en profiter, ce pouvoir le hante et l'entraine dans le désespoir. Pourtant, quand Selig s'aperçoit que son talent le quitte, il panique. Que deviendra-t'il face au silence de l'humanité ?

Critique : excellent roman noir et drôle sur un pouvoir sensationnel transformé en cauchemar****