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Littérature de science-fiction

Contenu:
SPINRAD Norman





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Jack Barron et l'éternité
Jack Barron est une icône de la télévision, un redresseur de torts moderne, le donneur de coups de pied au cul pour cent millions de gogos accrochés à leur écran tous les mercredis soirs. Pour l'irrésistible présentateur, malgré la corruption, la pauvreté et la ségrégation, c'est le "bizness" qui compte avant tout ... jusqu'à ce qu'il heurte de front les intérêts du tout-puissant Benedict Howards. Commence alors le feuilleton en direct d'un combat sans merci entre le pouvoir de l'argent et de la politique et celui des médias. Mais la lutte est-elle équitable lorsque l'immortalité elle-même fait pencher la balance ?

Critique : formidable roman de prospective, décapant et passionnant****








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Chants des étoiles
Il y eu le Désastre, et plusieurs siècles de mort. Puis la vie refleurit dans une zone abritée de la radioactivité. Là les fils du Verseau reconstruisirent un monde selon les principes de la science blanche : les lois du soleil, du vent, du muscle et de l'eau. La science noire des ancètres, l'atome, le pétrole, fut totalement prohibée. Fragile équilibre, aussitôt remis en question : sur les hauteurs de la Sierra, où commence le territoire des Spatiaux, d'inquiétants apprentis sorciers s'affairent de nouveau. Science blanche contre science noire ? Ce n'est pas si simple : pour l'humanité, le temps est peu-être venu d'écouter une fois encore les chants des étoiles.

Critique : lyrique et manichéen, pas le meilleur livre de Spinrad****







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Les miroirs de l'esprit
Je m'appelle Jack Weller et ils m'ont volé ma femme; ensuite, ils m'ont fait perdre la raison. Ces gens ont décidé de se rendre maitres de mon cerveau et parfois je pense au bonheur d'être dépendant et de me laisser aller. Ma meilleur alliée, c'est ma paranoia; sans elle, je serais devenu fou. Au début, j'ai pris le transformationalisme pour une secte californienne typique : on promet aux gens de les révéler à eux-mêmes, on les réduit à l'état de zombies obéissants et on fait fortune. Maintenant je sais que ça ne leur suffit pas, enfin qu'est ce qu'ils préparent ? Mais j'en aurai le coeur net. Une bataille mentale est engagée. Je me laisserai laver le cerveau. Je remonterai toute la filière, pour aboutir à ce camp de concentration de luxe où des savants fous cherchent la solution finale au problème de la liberté.

Critique : superbe fiction corrosive sur le monde des sectes****







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Les avaleurs du vide
Depuis des siècles qu'ils errent dans l'espace en quête d'une planète habitable, les vagabons du Trek se sont presque accoutumés à vivre suspendus dans l'immensité interstellaire. Presque. Car l'espoir ne les a pas quittés de découvrir un jour, dans cet univers vide et sans vie, le nouvel Eden qui remplacera le monde que leurs ancêtres ont assassiné : la Terre. A bord de vaisseaux-torches, la grande migration sillonne l'abime infini, précédé par des éclaireurs, les avaleurs de vide, qui, eux, connaissent l'insupportable vérité.

Critique : sur un thème classique, un bon essai, court et mélancolique****







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Bleue comme une orange
La Terre vit depuis longtemps dans un climat de plus en plus chaud. La Sibérie réchauffé est un nouvel el-dorado, Paris a été transformé en une sorte de Nouvelle-Orléans chic et une bonne partie de l'Afrique est retourné à l'état de désert inhospitalier. Mais quand des tornades de chaleur apparaissent un peu partout sur le globe, les plus grands experts mondiaux en climatologie craignent tous que le point de non-retour vient d'être franchi et que notre planète va bientôt se transformer en un immense désert dont la température dépassera les 50 degrés. Est-il encore temps d'agir ?

Critique : un Spinrad mineur mais toujours aussi grinçant****